Gabon : Pourquoi le SMIG ne sera pas augmenté à 300 000 FCFA [Analyse]

Mays Mouissi

Cf page "A propos"

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6 réponses

  1. Ulrich dit :

    merci pour cette analyse propre.

  2. BISSIE MEYO Vivien dit :

    Bonjour monsieur MOUISSI,

    Je suis un professionnel des ressources humaines dans une entreprise au Gabon et je suis très admiratif de vos analyses aussi bien sur africa 24 que votre site que je viens de découvrir.

    Aussi, à la lecture de cette dernière analyse il me vient une préoccupation que j’aimerai vérifier.
    En référence au Décret n° 855/PR/MTE du 9 novembre 2006 (que je découvre) il est préciser que la base de calcul du SMIG est de 48 heures hebdomadaire. Est ce à dire que la durée hebdomadaire de travail au Gabon est 48h ou est ce juste une base de calcul?

    Ceci est important car pour beaucoup de mes confrères le temps de travail hebdomadaire au Gabon est de 40h, conformément au code du travail.

    Dans l’attente.

    • Mays Mouissi dit :

      Bonjour M. BISSIE MEYO,

      L’article 3 du Décret n° 855/PR/MTE du 9 novembre 2006 fixe en effet 2 durées légales du travail en République gabonaise :
      – 40 heures par semaine pour le régime général ;
      – 48 heures par semaine pour le régime agricole et assimilés.

      Il me semble que dans votre cas vous dépendiez du régime général (40 heures / semaine).

      Cordialement.

      MM

  3. Christel-Donald ABESSOLO dit :

    Excellente analyse, qui met indéniablement au goût du jour la nécessaire réforme de l’Etat au Gabon. Il est manifeste que nous ne pouvons pas continuer à ignorer les revendications légitimes des travailleurs. Mais il est tout aussi évident que le système de gestion actuel de l’agent public ne permet pas d’y répondre. Que faire, dans ces conditions, pour éviter la catastrophe qui résulterait tôt ou tard du maintien de ce système? Plus que le seul système de rémunération de l’agent public, c’est toute la structure de l’Etat qu’il faut repenser. Il nous faut un Etat décentralisé, une administration « allégée », c’est-à-dire pas du tout pléthorique, une diversification de l’économie; il nous faut dynamiser le secteur privé en facilitant l’accès au crédit et l’entrepreneuriat; il nous faut réduire le train de vie de l’Etat…

    Or, dans la situation actuelle, c’est plutôt à un engraissement du mammouth qu’on assiste depuis 1990, avec la création de nouvelles institutions perçues aujourd’hui comme des maisons de retraites pour anciens hauts fonctionnaires. Dans quelques années, il ne faudra pas s’étonner si le Sénat, déjà pléthorique, et l’Assemblée nationale augmentaient le nombre respectif de leurs élus (cela a été d’ailleurs récemment le cas pour le Sénat).

    Les salaires sont bas, et les retraites misérables. Ce sont les choix politiques pris il y a très longtemps qui nous amènent à cette situation. En 1990, la conférence nationale aurait dû nous aider à sortir de cette logique; mais il n’en fut rien. Nous sommes toujours régis par un ensemble de dispositions datant du parti unique: Extraordinaire!!! Aujourd’hui, il est urgent d’agir dans le sens du bien commun. Et c’est tous ensemble, chacun avec son expertise, que nous devons trouver les solutions les meilleures pour notre pays.

  4. mouss davin dit :

    Très brillante analyse monsieur mays mouissi. Mais aujourd’hui, fasse à la sitiation sociale au gabon et au vu du train de vie de l’état, quelle solution politique pour sortir de la crise sociale?

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